Sophrologie prénatale, pour une grossesse sereine
4 min Mis à jour le mai 31, 2024
L’alliée d'une grossesse zen et tonique
Plus qu’une thérapie, la sophrologie est un art de (mieux) vivre au quotidien. Pendant et après la grossesse, ses vertus sont multiples...
Pour mieux récupérer : En agissant sur la relaxation mentale et musculaire, elle parvient à mettre l’organisme au repos pour optimiser la récupération, notamment par le biais d’un sommeil de qualité.
Pour mieux gérer les émotions : En travaillant sur la visualisation, elle réussit à vaincre le stress, à déprogrammer les émotions qui parasitent la sérénité donc à en limiter les effets toxiques (maux de tête, douleurs dorsales, soucis digestifs, irritations cutanées...).
Pour retrouver confiance en soi : En offrant des outils pour remplacer des sentiments négatifs en projections positives, elle restaure la confiance en soi et l’optimisme, piliers de l’harmonie et de la bonne santé.
Pour mieux se préparer à l’accouchement : La préparation classique emprunte déjà beaucoup à la sophrologie. A partir du 4ème mois, il est possible de davantage l’axer sur cette technique en sollicitant les conseils d’une sage-femme sophrologue (se renseigner auprès de la maternité) pour mieux maîtriser stress et contractions.
A la base : respiration et visualisation
En combinant à la relaxation musculaire les vertus de la respiration profonde et de la visualisation positive, la sophrologie a véritablement le pouvoir de diminuer le niveau de stress. Et s’exercer régulièrement permet non seulement de vivre le quotidien avec sérénité mais aussi de mieux maîtriser les outils de la méthode pour les utiliser naturellement le jour de l’accouchement.
Les clés de la respiration abdominale
Le mental influence le rythme respiratoire et vice versa. Plutôt que de respirer en gonflant la partie haute des poumons (étranglée par la cage thoracique), mieux vaut donc respirer par le ventre. Ainsi, les poumons et le diaphragme sont davantage mobilisés. Par ricochet, les cellules sont mieux oxygénées, la fréquence cardiaque s’abaisse et on retrouve concentration et maîtrise de ses émotions. Cette respiration abdominale peut être pratiquée 2 à 3 fois par jour pour s’entraîner, ou à la demande en cas de stress, fatigue ou anxiété.
En pratique : Confortablement installée, une main sur le ventre, yeux clos, détendez les muscles, les mâchoires. Inspirez lentement 2 fois par le nez en gonflant le ventre puis la poitrine ; soufflez épaules relâchées. Puis, inspirez naturellement par le ventre en allongeant progressivement le temps d’expiration. Recommencez pendant 2 à 3 minutes avant d’ouvrir les yeux.
Les secrets de la visualisation
S’efforcer de ne pas stresser ne sert à rien : l’imagination négative est toujours la plus forte. Sauf lorsqu’elle est contrée par la visualisation positive, qui court-circuite le processus et redynamise la confiance. Elle peut se pratiquer en étant actrice (on ressent ses mouvements) ou spectatrice (on se voit agir). Pour se détendre, on peut visualiser un paysage de rêve que l’on aimerait faire découvrir à son enfant. Et pour booster sa confiance en soi, visualiser un succès qui nous est précieux, comme par exemple, le bon développement de votre bébé.
En pratique : Bien installée, yeux fermés, inspirez lentement par le nez en gonflant le ventre, expirez lentement, 3 fois. Reprenez ensuite une respiration régulière et détendez votre visage, du front aux épaules. Activez alors la visualisation en prenant le temps de la vivre pleinement puis laissez les images s’estomper. Respirez 2 fois profondément, étirez-vous avant d’ouvrir les yeux.